350 research outputs found

    Michel Callon, Michel Foucault and the « dispositif »

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    I n recent years, many important studies have focused on performativity or performation of economics (among others, see Callon, Milo & Muniesa, 2007; MacKenzie, Muniesa & Siu, 2007). Together with authors such as Yuval Millo, Fabian Muniesa, Donald MacKenzie, or Lucia Siu, Michel Callon has played an important role in this field. Most of these scholars have highlighted the way in which economics performs real world. We will, in contrast, focus on the opposite. Drawing on the case of air traffic management (ATM) in Europe, a case we have been working on for about ten years, we will attempt to show how economics failed to perform this industry. Our purpose is not to offer a kind of refutation or falsification of the performativity theory from a Popperian stance. Obviously, this theory acknowledges the fact that economics does not always perform the economy. Rather our aim is to refine the theory, to pinpoint some paradoxes related to performativity or performation, and to bring forward thinkable promising research perspectives. We shall begin by examining what, in Michel Callon‟s perspective, constitutes and does not constitute the performativity of economics. Then, we will have a look at Michel Foucault‟s notion of « dispositif » (apparatus or device), to explore how Callon relies on Foucault, but also how Foucault can still be useful when approaching the notion of device. After that, we will present the selected case, air traffic management (ATM) in Europe. Finally, we will discuss this case in connection with the theoretical framework.Performativity; dispositif (device); European Air Traffic Management

    De l'ennui organisationnel

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    Dans un texte sur la notion de méta-organisation1 (les organisations dont les membres sont des organisations, comme les fédérations professionnelles par exemple), Nils Brunsson et Göran Ahrne (2005) notent que les méta-organisations sont des « organisations ennuyeuses » [« boring organisations »]. La question vaut d'être posée : existe-t-il des organisations, par nature, ennuyeuses ? Ou toutes les organisations, dans certaines phases de leur existence, génèrent-elles une forme caractéristique d'ennui ? De quelle nature serait cet ennui particulier, l'ennui organisationnel ? Pour répondre à ces questions, il peut être intéressant de remonter dans le temps. Les monastères furent l'une des premières formes d'organisation. Il se trouve que les moines identifièrent effectivement un type d'ennui particulier à ces structures, l'acédie2. C'est Évagre le Pontique (IVe siècle), puis Jean Cassien (IVe-Ve siècles) qui ont fixé le concept, avant que de nombreux auteurs ne le reprennent en l'approfondissant

    Un essai sur le concept de capacité ou capability

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    Comment peut-on définir et appréhender les capacités (capabilities) d'une firme ? De ce qu'une firme fait, on peut en déduire – et déjà avec des réserves sur ses performances réelles qui ne seront pleinement connues que plus tard – qu'elle est capable de le faire. Mais l'intérêt de la notion de capacité réside évidemment dans l'analyse dynamique : de ce qu'elle fait, la firme a intérêt à inférer ce qu'elle pourrait faire d'autre, de nouveau et de plus créateur de valeur. Et c'est ce qu'elle fait en permanence Quelles sont donc les dimensions de la notion de capacité

    La mécanique de l'espoir vue par Nils Brunsson : réformons pour être (enfin) rationnels

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    Si les thèses qu'il défend se vérifient, le livre important de Nils Brunsson, "Mechanisms of Hope" (2006), devrait n'avoir aucun succès. Kant en son temps a établi la distinction entre l'erreur et l'illusion : l'erreur se corrige, et un livre peut par exemple permettre de corriger une erreur ; l'illusion renaît d'elle-même sans qu'on puisse l'extirper. Or, c'est à l'espoir de réforme rationnelle des organisations en tant qu'illusion que s'attaque cet ouvrage

    Rodin, le Balzac et l'étude de cas

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    Ce texte tente une analogie entre le travail de Rodin sur Balzac et une recherche par étude(s) de cas. Il n'est pas question ici de comparer l'étude de cas à la démarche artistique (trop de chercheurs se prennent pour des génies, et déjà parfois des doctorants...). L'analogie porte sur les liens entre idées et matériaux

    Vancouver

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    Les jeux Olympiques d'hiver sont l'occasion de revenir sur la figure fascinante de George Vancouver, le seul explorateur qui partit avec l'espoir de ne rien découvrir (et connut le bonheur de réussir...). A u milieu du XVIIIe siècle, la totalité des mers du globe a été explorée. La carte du monde est établie. Reste pourtant une seule inconnue : le nord ouest de la côte américaine, et une question majeure : existe-t-il un détroit permettant de passer d‟une côte à l‟autre du continent nord-américain et d‟éviter ainsi d‟avoir à passer le Cap Horn pour entrer dans le Pacifique

    Les méta-organisations

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    La plus grande réussite que l'on puisse connaître dans les sciences sociales est de mettre un nom sur un phénomène que chacun a sous les yeux et que personne ne voyait jusque-là, lui donnant le statut d'objet théorique. C'est la raison pour laquelle beaucoup d'auteurs se lancent dans l'invention de nouveaux mots. Mais la démarche est le plus souvent artificielle, même et y compris quand elle conduit à un effet de mode. Rares sont ceux qui réussissent dans l'exercice. En créant le vocable de « méta-organisation », Göran Ahrne et Nils Brunsson font partie de ceux-là. Le livre qu'ils viennent de consacrer au phénomène est important. Ne se contentant pas d'identifier le phénomène, G. Ahrne et N. Brunsson en élaborent la théorie, même si de nombreuses questions restent ouvertes, dessinant un champ de recherche fécond. Ils insistent notamment sur ce qu'on peut appeler (les auteurs n'emploient pas le terme) le paradoxe des méta-organisations : des organisations structurellement particulièrement faibles, qui ont pourtant des effets sociaux puissants, notamment dans le domaine de la globalisation

    Comment avoir des idées ?

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    http://crg.polytechnique.fr/v2/aegis.html#libellioAux étudiants qui se sentent perdus, Andrew Abbott donne quelques techniques pour avoir des idées -point trop mais du moins quelques unes. Chacun devrait s'astreindre régulièrement à quelques exercices spirituels heuristiques

    Quand Wittgenstein rencontre Popper – Ou comment tisonner le débat intellectuel

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    Ce texte est dédié à la mémoire de Jacques Girin, grand connaisseur de l'oeuvre de Popper. Quoiqu'automnale, la nuit qui est tombée sur Cambridge est froide. C'est le vendredi 25 octobre 1946. Dans l'après-midi, Wittgenstein a tenu son séminaire qui a lieu deux fois par semaine, dans une tour de Whewell's Court. Ce jour-là, le thème était : « Qu'est-ce que se parler à soi-même ? ». Puis Wittgenstein a pris rapidement quelques sandwichs végétariens. A 16h, à Trinity, dans la pièce même où travaillait Newton, dont les lois tenues longtemps pour définitives et intangibles ont été finalement falsifiées, Karl Popper et Bertrand Russell ont pris le thé. Popper a ensuite été invité à une high table à King's College

    "À propos de la notion de situation de gestion", notes du séminaire de Benoît Journé & Nathalie Raulet-Croset, 12 juin 2008

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    L'exposé, lors du séminaire AEGIS du 12 juin 2008, portait sur l'article : Journé Benoit & Raulet-Croset Nathalie (2008) “Le concept de situation : contribution à l'analyse de l'activité managériale dans un contexte d'ambiguïté et d'incertitude.” M@n@gement, vol. 11, n° 1, pp. 27-5
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